COP21 : Le Gabon signe l'Accord de Paris
22 avril 2016, le Président de la République S.E.M. Ali BONGO ONDIMBA signe l'Accord de Paris sur la COP 21, à New York.
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE
Union - Travail - Justice
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Communiqué de presse
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22 avril 2016
Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a apposé la signature du Gabon à l’Accord de Paris sur les changements climatiques, lors d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (CCNUCC), Christiana Figueres, et Ségolène Royal, la présidente de la COP21.
Un engagement historique qui, pour le Chef de l’Etat, répond à des impératifs de sécurité nationale et favorise la transition vers une économie ouverte à l’égalité des chances par la gouvernance citoyenne.
Dans une tribune publiée sur CNBC.COM – un média global suivi par plus de 9 millions de personnes -, le Chef de l’Etat a souligné que, par-delà les grands enjeux environnementaux, la signature de l’Accord de Paris était « une question de sécurité régionale » pour l’Afrique centrale et le Gabon. « Au nord de nos frontières, la zone sahélo-saharienne souffre d’une augmentation des températures de 1° ces quarante dernières années, le double de la moyenne mondiale ».
Sans prise en compte stratégique de ce facteur, « on peut s’attendre à une augmentation des flux migratoires régionaux et des tensions pour l’accès à l’eau et aux terres, c’est-à-dire à une crise humanitaire dans les trente prochaines années ». Confirmation avec l’appel poignant lancé devant l’assemblée par une représentante de la société civile tchadienne : « Sous la pression de l’insécurité et de la sécheresse autour du lac Tchad, plus de trente millions de personnes sont appelées à se déplacer ».
Pour Ali Bongo Ondimba, le continent doit affirmer son droit au développement et défendre ses positions dans l’objectif d’échapper à la spirale ‘Pauvreté-Instabilité-Conflit-Dégradation de l’environnement’ : « Il nous faut consolider la croissance par la transformation des matières premières sur notre sol afin de créer les emplois nécessaires pour une jeunesse qui réclame une égalité des chances dans la vie. »
Les pays industrialisés, rappelle t-il, se sont engagés pour un minimum de 100 milliards de dollars en direction de l’Afrique, génératrice de seulement 4% des gaz à effet de serre (GES). Très peu polluant, le Gabon n’émet que 0,02% des GES. « Les plus pauvres et les plus vulnérables ne doivent pas faire les frais d'un problème qu'ils n'ont pas créé», a insisté M. Ban.
Le Secrétaire général salue la mobilisation internationale de ce vendredi qui, avec la signature du Gabon et de 174 autres pays, fait de cet accord le traité le plus vite paraphé de l’histoire de la diplomatie multilatérale.
Doté d’un Plan national d’affectation du territoire, fondant sa gouvernance sur la loi d’orientation du développement durable axée sur le bien-être des générations actuelles et futures, le Gabon fut en mars 2015 le premier Etat africain à déposer officiellement sa contribution nationale pour la COP21.
En visite à Libreville, Ségolène Royal saluait récemment « les politiques exemplaires » du Gabon, engagé dans une réduction de moitié de ses émissions à l’horizon 2025.
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