Réseau d'Affaires Gabon-Canada
Le Réseau d'Affaires Gabon-Canada au New York Forum Africa, édition 2015, Libreville.
De jeunes entrepreneurs gabonais pensent l'avenir
Pour tenter de créer un véritable lien économique entre le Gabon et le Canada, des jeunes entrepreneurs Gabonais ont récemment mis sur pied un réseau d'affaires
Créer un réseau d’affaires entre le Gabon et le Canada. L’idée s’est concrétisée il y a de cela trois mois. Composé de 15 entreprises créées par des Gabonais vivant au Canada, ledit réseau entend intervenir dans les domaines de la télédétection, l’import-export, la programmation informatique, l’ingénierie en électronique, et dans la promotion des entreprises gabonaises au Canada et inversement.
Pour Roméo Birinda, membre du réseau, l’objectif visé par ce regroupement est d’être « "une force de proposition". Le réseau d’affaires Gabon-Canada est un regroupement de tous les hommes et femmes d’affaires Gabonais, qui désirent ne plus agir chacun dans son coin». De plus, ajoute-t-il, l’autre ambition visée par ce réseau est de «faire connaître le Gabon dans les milieux d’affaire canadiens».
Sous la houlette de Sonia Bornaves, cette initiative aux allures d’un forum Canada-Afrique pourrait parvenir à de meilleurs résultats que lors des rencontres tels que l’Agoa, en raison de la barrière linguistique. Aussi s’interroge-t-elle, Au moment où l’on fait la promotion de la Francophonie, donc de la langue française, pourquoi ne pas penser à organiser des échanges entre l’Afrique et le Canada, qui est un pays aussi important que les Etats-Unis, et avec lequel les échanges seraient beaucoup plus faciles à réaliser, accessibles à toute classe d’entrepreneurs, parce que la barrière linguistique n’existera pas?».
La rencontre avec Michaellle Jean, lors du New-York Forum Africa organisé à Libreville a par ailleurs permis à Sonia Bornaves de questionner le Secrétaire générale de la Francophonie, sur les raisons de l’inexistence d’une plateforme d’échange et de partenariat économique entre le Canada et le Gabon, au même titre que l’Agoa, initié par les Etats-Unis. Occasion pour elle d’appeler à la concrétisation des relations entre le Gabon et le Canada. Pour la jeune entrepreneure cela passe, «non seulement dans le cadre de la Francophonie mais également dans le cadre commercial, parce que le soutien financier de l’OIF en faveur de l’incubateur c’est bien beau, mais il reste encore à faire pour établir une véritable relation entre les deux pays, d’autant que Michaëlle Jean est elle-même canadienne et d’origine africaine».
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